Interview Valériane Vukosavljevic – Partie 2 : Un retour au source
Après avoir débuté sa carrière sur le parquet de Mont-de-Marsan, Valériane Vukosavljevic a réalisé cette saison son grand retour à Basket Landes. Pour Basket’Her, elle explique son choix de revenir dans son club formateur pour les trois prochaines saisons.
Vous êtes de retour en France après deux ans à Prague : quelles ont été vos motivations après six ans loin de Basket Landes ?
Ce retour n’était pas prévu à l’origine. Le report des Jeux Olympiques a entraîné ces changements. Prague m’avait proposé une prolongation de contrat de deux ans, mais on s’était mit d’accord pour me laisser une année de repos avant un possible retour. Finalement, à la suite des reports des Jeux Olympiques, il a fallu retrouver un club. Avec la situation, j’avais plus de sécurité en rentrant en France.
Basket Landes est le club que j’ai contacté en premier. Déjà en 2018, quand j’étais partie, il m’avait appelé au bout d’un mois pour me demander le moment de mon retour. Je leur avais promis de les informer quand je reviendrai en France, sans penser forcément que ce serait là bas. Au final, c’était l’un des clubs dans lequel je me voyais bien revenir.

Par conséquent, existe t-il une envie de votre part de retourner à l’étranger dans les années à venir ?
Cette idée est envisageable. J’ai adoré évoluer à l’étranger, notamment à Prague. Mes années avec le club se sont vraiment très bien passé que ce soit avec la coach et les filles. Après, je me sens aussi très bien ici, à Basket Landes. En plus, en ce moment avec la Covid-19, il est difficile de se projeter.
Comment s’est réalisé l’intégration avec les joueuses et le staff ?
Très bien ! Je prenais pas trop de risque en venant à Basket Landes car j’ai retrouvé des visages que je connaissais.
Par rapport à l’équipe, il y a beaucoup de filles avec qui j’avais déjà joué. Concernant les joueuses que je ne connaissais pas, j’avais entendu que du positif. Néanmoins, c’était aussi à moi de m’intégrer dans un groupe qui vivait déjà ensemble depuis plus d’un an.
L’équipe est pour la première fois en EuroLeague, quels sont les objectifs malgré cette année particulière ?
Tout d’abord, cette saison est historique pour le club. L’année est certes difficile, et nous n’allons pas la jouer de la manière qu’on l’aurait voulu. Cependant, c’est une très belle reconnaissance pour le club. En arrivant à Basket Landes, mon objectif était d’offrir l’EuroLeague à une équipe qui le mérite, qui grandit très bien.
Cette saison est aussi particulière en raison de la dernière année en carrière de Céline Dumerc sur un parquet : Qu’est ce que ça signifie pour vous de jouer au côté de Céline pour sa dernière année ?
J’en suis très contente. Il est toujours très agréable d’avoir la possibilité de jouer avec Céline. Elle est une très bonne joueuse, et je n’ai pas besoin de la répéter. Cette saison est d’autant plus importante car en effet, c’est sa dernière. Nous essayons de lui offrir ce que l’on peux, notamment des victoires, pour qu’elle puisse profiter de sa dernière année. Pour l’instant, ça fonctionne bien !

Quelle est le plus beau souvenir de votre carrière ?
L’Euro 2013 en France a été un très beau souvenir, ainsi que les JO en 2016. La manière dont j’ai vécu la fin de la compétition n’était pas formidable, mais ça reste des JO. Les points positifs ont été plutôt les rencontres, la cérémonie que ce soit son ouverture ou sa fermeture. Sans oublier sa localisation à Rio.
Si vous aviez un objectif à vous fixer pour les prochaines années, lequel serait-ce ?
De pouvoir continuer à jouer au basket, parce que, à l’heure actuelle, c’est un peu compliqué.
Quelle serait votre 5 de rêve ?
Diana Taurasi, Alba Torrens, moi même, Sandrine Gruda et Lauren Jackson. Cependant, si je ne me compte pas, je choisirais Laia Palau.

Si vous aviez le choix d’intégrer n’importe quelle équipe à n’importe quelle époque, avec qui voudriez vous jouer ?
J’aurais vraiment voulu jouer avec Isabelle Yacoubou. J’ai joué avec elle en Équipe de France, mais j’aurai bien voulu faire une saison à ses côtés.

Attaque ou défense ?
Les deux.
WNBA ou Euroleague ?
L’EuroLeague parce que je connais mieux cette compétition. Ces championnats sont différents, et en même temps, je m’y plais vraiment dans les deux.
L’or au Jeux Olympiques ou à la Coupe du Monde ?
L’or au JO !
Un grand merci à Valériane Vukosavljevic d’avoir accepté de réaliser cette interview, par téléphone, pour Basket’Her. Cette entretien a été réalisé au mois de novembre.